• Un week-end chargé...

    Tout commence le samedi après-midi, où mon stage n'est qu'une longue attente, parmi un nuage de fumée. Je présente ma brochure et après la correction de mes fautes, j'entends : "c'est bien, elle a bien travaillé, hein ?" Je prends confiance, le sourire revient.

    Seule avec un garçon qui remplace mon maître de stage, je prends un balai en distinguant la quantité de feuilles et de poussières qui recouvrent le sol. Je pense à l'anniversaire de tout à l'heure, à l'alcool, aux gens que je verrais. Je prends ma mobylette et pars : "Je peux partir, j'ai un anniversaire"

    Il me faut du temps pour acheter les cadeaux, parcourir les rayons du magasin, les kilomètres dans le froid et la nuit...Mon père finit par m'y amener, et je sens l'excitation de la soirée qui monte dans l'estomac. On y arrive, les gens fument dehors, les gens crient, déjà...On va fêter les 18 ans d'une copine, on va s'amuser, pensais-je...

    Tout commence, le Ricard, les glaçons, les photos, les grimaces. Je me sens bien, je parle à tout le monde, qu'est-ce que c'est bien l'alcool ! Puis, on mange, on rit, je prends des photos, fais des films...et puis, je continue de rire.

    On fait un jeu...le DJ arrive à notre table. Il faut dire un prénom commençant par F, une ville commençant par F, et puis "on fait l'amour..." avec la même lettre. On trouve les deux premières mais le "je fais l'amour...", personne n'a d'idées.

    Et là, je crie "aux filles". Les gens rient aux éclats pendant que je me cache sous la table.


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  • J'aurais bien cru passer un excellent stage, un excellent mois, une superbe semaine...Tu parles !

    Bien qu'il n'y ait pas mort d'hommes, je tenterais de bien vite oublier ces petits soucis de la vie, qui m'envahissent au point de m'en faire cauchemarder...

    un frère adolescent qui trahit mes parents, vive les cris, les pleurs, les mots jetés à la figure, et moi qui tentent de les arrêter, de faire l'avocat de tous. En vain. (et puis, il a 15 ans, on est tous passé par là !)

    l'élaboration d'une brochure qui, j'ai bien peur, ne satisfera pas entièrement les personnes de l'association. Et mon rapport ? Ai-je fait mon rapport ? non

    et puis, mon train qui, une fois de plus s'est éloigné de son corps...

    Je pensais que j'allais m'émerveiller, comme enfant, devant les guirlandes de Noël, jouer dans ma chambre, écrire, gratter, rire, rêver à de belles choses. Mais la magie du mois de décembre, n'a vraisemblablement pas commencé...


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  • je me suis dit : voyons, tu ne vas tout de même pas rester comme ça.

    J'ai pris un grand verre de Ricard, il fallait me trouver une idée géniale.

    J'ai commencé à travailler mais en vain, cela ne me satisfait pas, encore un problème de connexion, et que sais-je encore. Recherches avancées sur la culture dans la ville de mon stage, trois lignes, pas plus...Cela dit, je devrais prendre rendez-vous avec l'homme qui s'occupe de la culture. J'ai déjà eu à faire à lui et il ne me dit rien de recommencer...

    La pluie de ces derniers jours me donnent l'envie de m'enfermer dans un duvet. Voyons, les nuages commencent à s'échapper au loin. . Cette fois-ci, j'ouvre les yeux. Je pars...

    En mobylette ? non, j'ai bu, ça n'est pas raisonnable, si jamais je tombe...

    à pied ? en voilà une bonne idée ! Et me voilà partie à pied, dans la fraicheur de ce mois de décembre. Je pensais aux cadeaux que je pourrais acheter, aux guirlandes qui me feraient sourire dans le magasin. Je marchais dans la campagne, amusée de mes nouvelles idées.

    J'avais les mains qui gelaient et mes joues qui devenaient sûrement de plus en plus rouges. Le vent soufflait, et les nuages cédaient la place au soleil. C'était 16h30, les élèves de l'école primaire sortaient. La nostalgie de mon enfance a fait apparution. Je me mis d'abord à sourire, puis soudain, la gorge s'est mise à me piquer. J'ai accéléré le pas pour reprendre mes esprits.

    Je suis arrivée à l'endroit prévu. Ni les guirlandes, ni les gens ne me faisaient rire. Il me fallait trouver quelque chose, des cadeaux ! Je n'en offre jamais, il serait temps que je m'y mette...Non, le magasin, l'odeur des chocolats, des cadeaux, tout cet "excés" de jouets, de publicités, j'ai eu envie de sortir. J'ai croisé à ce moment, où mon esprit s'évadait encore, mes voisines qui me firent l'honneur de me ramener.

    Et ben, je papote aujourd'hui...!


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  • l'ennui chez moi, c'est que je ne veux rien faijere d'intéressant, à part quand il est l'heure de se coucher...là, les idées fusent...

    seulement, la journée, je suis seule, me sentant presque abandonnée comme une pauvre idiote, se croyant (ou étant) lamentable ...

    je ne parviens pas à oublier cette erreur de hier soir (rien de bien grave) et qui me semble être la goutte qui a fait déborder le vase...mince !

    j'étais si bien, attendant les vacances de Noël, en stage et me voilà plongée dans un stress continu...et puis, je pense aux examens, à mon rapport, à mon projet, à mon permis...un tas de choses qui me tracassent !

    et ce rajoute à ce tracas la solitude monstrueuse...

    Image : joli dessin d'enfant !


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  • alors que j'allais gentiment fumer la seule cigarette de la journée, et que je ne me sentais pas très bien, je suis tombée par hasard, sur la beauté d'un arc-en-ciel. Il se prolongeait en arc de cercle, une merveille !

    J'ai donc accouru pour prendre mon appareil photo et j'ai tenté, tant bien que mal, de zoomer sur cette beauté. Je n'ai pas encore vu les photos, mais je sens que ça ne donnera pas quelque chose d'aussi beau qu'en vrai.

    Je me sens un peu molle, uniquement parce que je suis fatiguée et que mon stage que je suis sensée faire, je ne le fais pas. L'association est fermée, et que faire ? C'est une façon de sortir de l'ennui, c'est une façon aussi d'oublier ce qui se passe à l'intérieur de chez moi, dans mon coeur plutôt.

    Et maintenant, je suis un peu sous pression. Le projet de stage ? ma note de participation ? que vais-je dire à mes professeurs ? J'ai la chance, encore, d'être finalement une élève sérieuse, mais trop...distante ? Voilà, je ne parle pas assez, que voulez-vous que je dise ? On m'apprend alors je ne vais pas leur dire le contraire !

    Oui, c'est de la mauvaise foi. Je pourrais participer si je le voulais, si je m'y efforçais. Mais je n'ai pas envie, je suis discrète, timide, pas assez confiante, ils n'auront qu'à penser ça de moi. Je suis différente selon le groupe, le temps, et mon humeur. Et aussi du professeur ! (je voulais faire une rime)

    et puis, en stage, entourée de ces hommes, aux cheveux longs, qui fument, qui boivent, qui rient, qui oublient que je suis là, qui ne pensent qu'à leur musique, leur femme et la misère du monde...arg, je suis là à les écouter. Je ne devrais pas faire un stage d'observation, mais c'est l'air que ça me donne. Tout ce que je vois, je ne peux le faire, je ne vais pas non plus, leur brancher leur guitare, appeler un groupe connu, je ne vais donc rien faire. Espérons que les professeurs n'en verront rien et que je saurais m'en sortir aussi bien que les 5 premières semaines. De toute façon, je ne peux pas faire marcher une association toute seule, moi, petite stagiaire perdue, au milieu de 1000 hommes, plus ou moins sûrs d'eux.

    ça fait du bien, un peu, d'écrire comme ça, ça défoule...


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