• " L'amour n'est que le roman du coeur, c'est le plaisir qui en est l'histoire."

    Beaumarchais


    8 commentaires
  • Sortir de la peur.

    Dans le lit douillet où je ne dors pas, la peau commence à suer par la colère. Une peur jaillit. Peur de dormir, de perdre quelque chose ? Je ne peux pas me défaire de cette soudaine colère. Je peux dire tout ce que je pense et tout ce que je ne pense pas.

    Mon coeur s'emballe, une douleur vient frapper mon crâne. Je continue de croire en moi. Je suis égoïste ? Je tremble de peur, de remords, mais je continue.

    Douce voix de mon amoureuse. Ne t'énerve pas, ne t'énerve pas Coralie, qu'as-tu ? Mais voyons, tu ne sens pas que tu es ridicule ? De quoi as-tu peur tout à coup ? Pourquoi suis-je toujours la victime ? Tu peux te taire ! me laisser parler ?

    Je ne veux pas qu'elle souffre, je l'aime. Toutefois, à travers cette boîte qui me tue par ses ondes, je n'y pense pas. Je ne pense pas à sa douleur.

    Je repense seulement à cette grosse cigarette qui fait tourner la tête.


    4 commentaires
  • Douce soirée avec une amie...On se raconte nos vies. On rit, on sourit. On parle encore de notre ancienne vie au lycée, l'internat, les garçons, les filles. De ces premiers moments de la cigarette, de mes douleurs, de ses pansements lorsque je saignais par rage. Puis de notre présent : son amour, le mien, les autres. Et que va-t-on faire plus tard ? On ne sait pas, on me dit d'aller en Fac de psycho. Pour quoi faire ? Mais pour étudier ! Pour quoi faire ? Pour avoir un bon métier ! Pour quoi faire ? Pour te plaire dans ta vie professionnelle. Et si rien ne me plait, comme je fais ?

    Peu importe, lourde pizza qui me serre à l'estomac. Nos discussions prennent de l'ampleur. Mais moi, j'ai peur. Je ne sais pas le dire, je le dis sans réel sentiment. On dirait que je reste plate à tout. Pourtant, la nuit, je me tourne, je me retourne. Je prends ma température plusieurs fois, je serre ma tête, touche mon corps...J'ai peur, très peur.

    Deux hommes viennent nous trouver, près de notre table.

    Où habitez-vous ? Quelles sont vos prénoms, vos âges ? Vous avez le permis ? Vous êtes alors des femmes indépendantes ? Depuis cinq jours ? Ah ! Félicitations !

    Il faut qu'on s'éloigne de leurs visages. Ils insistent, ils insistent mais nous on s'en va.

    Cela fait du bien.

    Cet après-midi, sous la pluie, guitare avec un ami, et substance qui fait tourner la tête...


    4 commentaires
  • Soit je roule, musique à fond avec prudence...Soit j'écris. Là, je n'ai pas l'inspiration pour mon blog. Quoi écrire ? Des questions ? Angoisses ? Bonheurs ? Inutile ! Je préfère désormais laissé ce blog disparaître plutôt que de me lamenter sur quelques lignes.

    Et puis, même si ce n'est pas entièrement vrai, tout va bien ! Tout va très très bien !


    9 commentaires
  • <shapetype id="_x0000_t75" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600" /> <stroke joinstyle="miter" /><formulas /><f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0" /><f eqn="sum @0 1 0" /><f eqn="sum 0 0 @1" /><f eqn="prod @2 1 2" /><f eqn="prod @3 21600 pixelWidth" /><f eqn="prod @3 21600 pixelHeight" /><f eqn="sum @0 0 1" /><f eqn="prod @6 1 2" /><f eqn="prod @7 21600 pixelWidth" /><f eqn="sum @8 21600 0" /><f eqn="prod @7 21600 pixelHeight" /><f eqn="sum @10 21600 0" /></formulas />

    <lock aspectratio="t" v:ext="edit" /></shapetype /><shape id="_x0000_i1025" style="WIDTH: 294pt; HEIGHT: 412.5pt" type="#_x0000_t75" /><imagedata o:title="liberte-grand" src="file:///C:/DOCUME~1/arbete/LOCALS~1/Temp/msoclip1/01/clip_image001.gif" /></shape />

    Samedi matin

    Ce matin-là, ma voiture avance grâce à un air joyeux et bien rythmé. Pour la première fois, je conduis seule. On va s'enfuir avec Mon Amoureuse, loin. Laissez-moi m'enfuir, je veux visiter le monde. Je veux observer les bonheurs, les malheurs, je voudrais tout voir. Mais j'avance doucement, dans le froid, les mains gelées, le chauffage à fond. Je suis calme et heureuse... Je pars.

    Je roule sur des routes inconnues. Je suis les panneaux, distingue les villes, leur particularités. Tout est beau lorsqu'on est heureux. Pourtant, il pleut ici. Il pleut et je mets les essuies-glaces. Rien ne me dérange ce matin, je sens que mon coeur est heureux mais je ne réalise rien. Puis, les nuages gris disparaissent laissant un ciel dégagé. On va pouvoir se promener au bord d'un lac, regarder des cygnes, on va donner à manger aux canards ? Ca ne va plus, je crois que je déraille. En voiture, peut-on dérailler ?

    En ville, à l'arrivée, des voitures qui déboulent, des gens qui marchent au milieu, le marché, les légumes qui roulent devant la voiture...Où suis-je ? J'ai chaud, ma tête devient douloureuse, je roule doucement, perdue...J'espère que je ne ferais pas de bêtises, que je n'accrocherais personne. Si ça arrivait ? Je tremble, il faut que je m'arrête. Il faut que quelqu'un m'aide. Ici, les gens courent, les gens font leurs courses, se garent sur la route. J'appelle mon amoureuse.

    Rejoins-moi, vite, mais vite que j'ai peur. Est-ce que je le lui dirais ? Je me gare devant le fleuve. Regarde ma chérie, toi tu m'offres une part de ta liberté, moi je t'en offre aussi désormais. Est-ce que tu es contente ? On se serre fort. On se serre très fort.

    Excellent week-end.


    4 commentaires