• Des fois, je reste enfermée chez moi comme une pauvre fille idiote qui ne sait pas aligner deux mots. Des fois, il suffit d'une phrase pour faire naître chez moi la motivation.


     


    C'est vrai, pour le travail, j'aurais dû m'y prendre plus tôt. Je m'en veux, je m'en veux vraiment. Mais j'étais timide, j'avais peur et les gens n'étaient pas très subtil.


    "Tu vas voir quand tu travailleras ! Si tu crois que c'est facile et que ça se fait comme ça ! Si tu crois que tu auras tout ce que tu veux, que tu t'épanouiras pendant ton travail ! Tu verras à l'usine si tu restes assise toute la journée ! Tu verras le peu que tu gagnes par rapport à tout ce que tu donnes ! Si tu crois que tu vas rester à la maison sans rien faire, tu te trompes ! C'est pas comme ça la vie ! T'as vu ton âge ?! Si tu crois que tu gagnes l'argent par le trou de ton cul ! Tu verras à l'usine et les patrions s'ils sont gentils avec toi ! Tu verras si tu donneras des pièces aussi facilement aux clochards quand tu auras travailler dûrement pour les avoir, ces pièces ! Et pourquoi tu ne recherches pas maintenant pour cet été, c'est pas la veille qu'il faudra t'y prendre !"


     


    Alors j'ai attendu, j'ai attendu d'avoir le temps parce qu'au final, tout ça m'a donné envie de fuir. Et puis, une cousine m'a dit :


    "Ce n'est pas difficile, présentes-toi aux gens, dis leur que tu recherches un emploi pour cet été. Après, tu verras, tu pourras partir en vacances en te disant que c'est l'argent que tu as gagné. Tu seras très heureuse de savoir que tu as sué pour ces quelques sous. Tu pourras t'offrir des tas de choses après."


    Alors je cherche...Je cherche...Mais je ne trouve pas.


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  • Tout va bien.

    Je suis reçue.

    Mais je cherche du travail !

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  • Des fois, on aimerait se dire que rien ne va. Pourtant, ça n'est pas si grave.



    Il pleut, je dors peu, je grossis...ce n'est rien du tout !



    Mais les autres, au lycée, n'ont rien compris. Ils crient pour rien, s'énervent pour des broutilles, et moi, depuis la mort de J., j'ai appris une chose : relativiser. C'est vrai ; même si je rate tout mon examen, il n'y aura pas mort d'homme.

    Depuis, j'essaie de vivre en laissant faire les choses. Cet après-midi, je m'entraîne à l'oral devant un professionnel, demain matin, je passe vraiment et demain soir, je vais à la fête de la musique...


    Tout pour me motiver. C'est rare une Coralie motivée!

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  • Se lever le matin, c'est comme ramasser un gros tronc d'arbre sur la route. Surtout lorsqu'on sait que cette journée ne servira à rien.




    J'aimerais de la douceur, de la laine, des aiguilles, du pain chaud comme chez ma grand-mère. Mais je n'aurais droit qu'à de grandes voix "on vous donne la possibilité de vous entraîner et vous n'avez rien préparé. L'oral, c'est mercredi ! Vous l'avez compris ?"


    Je ne réalise rien. Je ne réalise absolument rien. Morphée me tient prisonnière.

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  • Une journée de plus débute. Je ne vais faire qu'apprendre et rire. Oui, rire. Nous allons regarder la cassette des 50 ans de mariage de mes grands-parents qui a eu lieu samedi dernier. Avec la semaine que nous avons passée, j'ai l'impression que ça fait 4 mois.


    Mais aujourd'hui, nous reviendrons sur un peu de joie. Ma famille est très forte pour ça. Vendredi, tout le monde riait. C'est bien après un enterrement !


    Je ne vais jamais réussir à réviser. Devant le jury, mercredi, je serais une merde.


    Et puis, tant pis...!

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