• je pensais retrouver l'âme de mon enfance, le sapin, les guirlandes, tout bêtement. Non, cette année, on se mettra autour de la table, si peu, et nous mangerons.

    nous n'ouvrirons pas les cadeaux, à minuit. Nous ne mettrons pas la musique. Mon parrain ne mettra pas son masque qui m'a tant fait peur. On parlera de mon permis, de mon orientation, les choses qui me dérangent.

    on se couchera très tôt. Tant mieux, j'ai dormi seulement 4 heures, mes cernes sont de la même couleur que le gris de mon pull.

    demain, on conduira loin. Cela sera un autre Noël. Il y aura du désordre, de la poussière qui inondera quelques pièces et je m'y sentirais bien. Parce que j'aurais envie d'y être bien. On ouvrira les cadeaux, et nous rirons, car des surprises en attendent certains.

    Sur ce, je m'en vais dormir, ou bien écrire...

    Bonne soirée à tous...


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  • hier soir...une sortie en boîte, très vite.

    Je n'aime pas les boîtes, je voulais juste sortir, voir du monde, oublier mes déceptions.

    Je me retrouve dans la fumée, le bruit, le son qui fait siffler les oreilles. Je fume, je pique un peu dans les verres. Je suis la seule si mal vêtue, que ça me fait rire de sembler unique.

    Je danse. Je ne veux pas mais je danse. Je vois une fille, ma meilleure amie du collège, que j'ai tant aimé. Elle s'approche de moi, comme pour me narguer. Mon amour est devenue haine en fin de troisième. Son copain me regarde et prend ses mains pour les mettre sur son corps, en se dandinant. Elle a le même parfum, je rêve, ça me rappelle des souvenirs et me fait rire.

    Je danse sur la série rock. C'est comme si je me transformais, je n'ai plus peur de mon corps. Et puis, on s'éloigne rejoindre la route, doucement et dans le froid.


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  • Il y avait du brouillard...j'avais le coeur qui battait à cent à l'heure. La voiture était en retard. Mes bras tremblaient, je voulais réussir. Je voulais vraiment réussir. J'avais les idées dans la tête.

    Lorsque je suis rentrée, ça n'allait plus. J'ai oublié la voiture que j'aurais. Je ne pensais qu'à bien conduire. Tout allait bien au début, contrôles parfaits, conduite excellente, mais j'imaginais que c'était mauvais.

    J'ai oublié les priorités, j'essayais d'apercevoir le visage s'assombrir de la monitrice...Je voyais que je déçevais. Les vérications que j'ai tant révisé étaient parfaites encore.

    Après un crénau pourri, mes doigts qui ne savaient plus quoi faire du volant, j'ai entendu la dure parole :

    "Vous pouvez arrêter la voiture, Au revoir..."

    Et je suis allée rejoindre le froid, avec déception.


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  • Parfois, je me perds...

    Je marche dans la campagne et j'ai l'impression que la Nature nous offre un spectable de Noël...il gèle sur le gel et c'est si blanc, si bien fait qu'il me semble qu'il s'agit de la poudre que nous mettions, petits, sur les sapins de l'école.

    Et je vois un papi qui marche devant moi. J'ai besoin de repères pour oublier de stresser.

    "Si j'arrive avant lui à l'intersection, c'est bon..."

    Je marche vite. Mais le papi a de l'avance. Je marche encore plus vite, j'ai mal aux mollets.

    Le papi s'arrête. J'ai de la chance, j'ai une étoile au-dessus de la tête. Je le rattrape. J'ai gagné.


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  • de retour...

    un petit séjour, comme d'habitude, pour oublier...

    J'ai pris le train samedi matin, il fallait faire vite encore..! Mon sac était presque vite mais en arrivant chez mon amoureuse, une vague de sensation m'a envahi...

    Noël, ça me paraissait encore "stupide" ; hormis les vacances, les partages entres cousins, ma marraine, les ballons qui éclatent...Bref, peu importe...

    Mais là, un besoin immense de faire plaisir à mes proches, de "revivre" le Noël de mon enfance, les cadeaux sous le sapin, la famille, le vin, les retrouvailles, les rires, les jouets...La musique qui monte à notre tête, pendant que l'on s'accroche à la taille entre nous, que l'on saute par dessus nos épaules, que l'on chante...C'était sensationnel, on me faisait rêver.

    J'arrivais chez mon parrain, j'imaginais les cadeaux que j'aurais, la voix du Père Noël au loin, les ballons accrochés au plafond, les voix vives de toute ma famille qui m'embrassait, les jouets de mes cousins...On mangeait, les grands changeaient l'heure des pendules pour avoir le temps de bien manger. Et à Minuit, c'était l'heure d'aller dans la chambre, d'écouter les pas, la voix du Père Noël, le vrai disait-on.

    Et avec la musique qui accompagnait nos pas, on ouvrait les yeux émerveillés. D'abord, je commençais par les petits cadeaux, puis par les gros...Et jusqu'à 4 heures du matin, on jouait, on dansait...

    Je suis revenue chargée...mais seule encore...


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