• Le volant, la vie.

    Journée peu intéressante...Les filles tristes laissent échapper quelques sourires crispés et timides.

    Pour ma part, rendez-vous chez le mèdecin, une salle d'attente étroite, je n'avais ni livres, ni magazines...Maintenant, j'ai un peu peur de se que j'ai (rien de grave)

    Mais j'ai peur...De perdre mon frère, ma petite amie, mes parents...Avec toutes ces mauvaises nouvelles, on a forcément peur de l'avenir...Ma mère ne m'aide pas à canaliser ses angoisses, elle a si peur de ce qui arrivera bientôt, un jour, dit-elle (longue histoire entres nous !)

    Et puis, en voiture c'est pire. Je tiens le volant fermement. Avec mon père, ça crie. J'entends une voix : Tu as la responsabilité, imagine que tu les tues. Là, je panique, souvent, je cramponne fort le volant et serre les dents pour ne pas faire voir l'angoisse qui arrive. Le volant, la vie.

    Comme le jour où...non...J'ai oublié.

    Bon, je vais bien, il faut seulement que j'arrête de trop Penser.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 4 Janvier 2006 à 20:48
    suis gauchère aussi
    et le reste aussi... je te fais des bises...
    2
    cracker24
    Mercredi 4 Janvier 2006 à 22:33
    blabla
    tu as l' air d' une fille fragile est intéressante,et je suis d' accord quand tu dis qu' il faut que tu arretes de trop penser,des fois vide ta tete un peu et ne te sent pas lourde de résponsabilités,c' est souvent comme ca que l' on dérape,ne laisse personnes t' étouffer de résponsabilités,a eux d' en prendre aussi un peu,bizz
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    3
    Jeudi 5 Janvier 2006 à 19:33
    Angoisse
    L'angoisse est au coeur de nos existences. Nous sommes chacun d'entre nous des "mondes angoissants et angoissés". L'angoisse comme tous les navires embarqués sur de vastes océans traverse nombre de paysages. Paysages heureux comme horizons fades. Et bien de nos angoisses tiennent de notre manque de confiance; En soi, en la vie, aux autres... Mais l'inquiétude de la mort n'est pas aussi simple et ne se laisse pas aussi facilement réduire. L'opression continuelle de nos sociétés micro-fascistes qui fonctionnent sur la canalisation et la récupération de nos peurs et de nos angoisses ne nous aide pas vraiment à défaire le noeud de notre souffrance. A notre angoisse originelle qui tient à l'inquiétude du vivre se rajoute les angoisses des autres qui déversent sur nous leur propre errance, leur propre mal être.
    4
    Dimanche 8 Janvier 2006 à 12:14
    Sourire
    Car on m'a toujours dit que je pensais trop, et la fin de ton texte me l'a rappelé.
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