• Liberté est le prénom de mon animal de compagnie...






    Pour une fois, j'ai réussi à convaincre mes parents. Nous avons une vingtaine d'oiseaux et j'ai "enfin" le mien, celui que je vais tenter (puisque je n'ai pas de travail, faut bien que je m'occupe) d'apprivoiser.







    Il est tout apeuré contre les parois de la cage. Mais je lui fais confiance.




    J'ai toujours aimé les oiseaux. Je me souviens que dans mon enfance, je m'asseyais sur la terrasse avec mon père. C'était le soir et les oiseaux nous frôlaient. Mon père m'apprenait tout d'eux ; leurs espèces, leurs façons de s'alimenter, leurs "mode de vie" Je me passionnais pour les hirondelles car elles partaient dans des pays chaud l'hiver. C'est d'ailleurs ma première histoire que j'ai offert à l'ensemble de ma famille " les hirondeaux et les hirondelles" Je me souviens très bien de cet écrit qui n'a fait que confirmer ma passion.




    On me dit souvent que si j'étais un animal, je serais un oiseau. Un jour, j'ai voulu savoir ce qu'ils voyaient alors j'ai fait du parapente (génial) Alors il fallait bien que mon oiseau se nomme "Liberté" (prénom choisi par mon Amoureuse et moi)



    Voilà

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  • Il tonne. Il pleut. Il fait soleil. Il vente. Il fait soleil.

    J'ai réussi quelque chose dans ma vie ; partir à l'aventure avec mon amoureuse. Nous étions dans des champs, nulle part, autour de bois tombés sur les chemins de terres boueux, de bois sciés et rangés un par un, l'un sur l'autre. Il y avait des pâquerettes, des chemins de toutes sortes, personne sur la route, seulement nous et une femme avec son chien. J'avais envie de la serrer fort dans cette nature qui change toute personne ; il y fait si calme, et ça sent si bon. Ça me change de ces cahiers. De mes douleurs. De mes peurs. Je vais écrire ; je pars écrire.


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  • On se rejoint tous devant la salle. Les gens ont déjà bu et nous sommes en retard. Surtout, on se répète : celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas. Les gens crient, chantent faux, dansent, s'enlacent et montrent leurs fesses. Je n'aime pas cette ambiance, ce décor, ces paillettes et ces bouteilles qui gisent. Je regarde une amie, elle me tend un sourire. A plusieurs, on va dehors, dans le froid pour hurler, crier. On n'y voit rien, j'ai toujours peur de tout, du noir, des chiens. Mais pas de ça. Dans la voiture, on fait brûler ce petit carré marron. J'aime cette odeur, le calme qui règne dans la voiture. J'aime voir cette grande feuille se remplir de ces particules.

    On est plusieurs, les uns sont bourrés, les autres sobres. Je suis calme, j'ai seulement envie de tirer, de me calmer, de ne plus avoir peur, d'oublier comme ils disent. On se met en rond, dans le noir, sur la route. On dit qu'on fait les Indiens. Le joint passe de mains en mains, de bouches en bouches. Il faut que je tire, plus que les autres, sinon je m'ennuierai encore. La fumée blanche envahit mes poumons. Je tire encore, rapidement, bien, puis donne aux autres à contre-coeur. Quel égoïsme ! Je finis tout de même le joint, tout le monde est déchiré, pas moi. On m'avait promis de l'herbe. Une herbe magique qui te rend fou. Mais il n'y en a pas. On se contente de ce petit bout.

    Je m'assoie, mes yeux tombent de fatigue. Mon corps n'est plus qu'un chiffon. Faites de moi ce que vous voulez désormais. Les autres dansent pour évacuer, je les observe, je les prends en photo. Je m'amuse à ça. Je m'amuse toujours, même quand je m'ennuie.


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  • Malgré la pluie, j'ai le sourire. J'ai envie de bars, de cafés, de Ricard, de faire l'amour tout le long de la journée, mais je n'écris malheureusement plus beaucoup ces temps-ci. J'ai horreur de cette situation, il faut que je m'en débarrasse au plus vite !

    Avant, j'aimais le matin lorsque je me levais sûre de moi, sûre que j'écrirais une page, deux pages ou dix pages. Avant, j'aimais la nuit, sur le rebord de ma fenêtre, une cigarette et une feuille de papier dans les mains. J'ai toujours aimé me sentir inspirée.

    Mais ce que j'aime surtout, c'est ma bonne humeur de cette semaine. On dit que cela se voit, qu'on dirait que je fume souvent ! On se retrace les grands moments de nos deux années ; bientôt et déjà, on sera sépré. Bientôt, ces gens ne seront plus rien pour moi. J'ai l'impression que je ne garde de cette année, que le souvenir de mon nouvel amour, et de quelques amies...


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  • Sous la pluie qui humidifie mon visage, je marche vers une dune. Une dune de sable qui réchauffe mon corps et ma tête. Une dune où j'aperçois au loin des chameaux, des dromadaines ou que sais-je encore...

    En avançant un peu plus, le sable brûle mes pieds que j'ai défait de mes chaussures et je m'avance vers un étang d'eau si bleu, que je ne le crois pas. Une eau où je me plonge, comme un poisson, nageant nue, sentant l'eau me chatouiller chaque partie intime de mon corps. Je peux toucher les poissons, même les plus dangereux, rester sous l'eau sans tuba, sans rien, pour observer le monde marin.

    Les gouttes de cette douche singulière ruissellent maintenant sur la terre sèche, et je vois d'étranges couleurs, des gens qui dansent, qui rient, qui s'émerveillent de tout. J'aime les couleurs de ces pays d'Afrique, et cette gaieté qui me fait sourire. Je suis seule, ou avec mon amour, dans ces terres, nageant, plongeant, nue ou vêtue d'immenses robes.

    Soudain, je vois mon arrêt de bus, ma voiture garée qui patiente depuis ce matin. C'est l'heure de rentrer à la maison, c'est l'heure de ne plus rêver...


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