• L'alcool cesse...je continue de parler, de rire, c'est le bien-être...J'ai envie de Manzana, de ma petite amie contre moi, j'imagine ce qu'on pourrait faire si elle était venue, les questions des autres...Déjà, je crie :

    _On ne dit pas gouinasse !

    _Et pourquoi ?

    _Parce que c'est comme ça !

    Les gens s'interroggent, pourquoi elle crie ? pourquoi défend-elle les homosexuelles ?

    Seulement, les gens s'amusent, ils s'embrassent sur la bouche, on ne pense pas aux garçons, aux filles, disent-elle, ce ne sont que des bisous...J'entends les quelques homophobes qui sont écoeurés de voir deux filles s'embrasser.

    La soirée se terminent à dix...certains sont bourrés. Quand on s'est couché, dans des duvets, sur le carrelage gelé, j'ai bien cru que je dormirais, mais non...une petite heure ?

    Le lendemain, ce fut à nouveau l'anniversaire de mon père, mon stage tout l'après-midi qui ne m'apportât que des insatisfactions...


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  • Un week-end chargé...

    Tout commence le samedi après-midi, où mon stage n'est qu'une longue attente, parmi un nuage de fumée. Je présente ma brochure et après la correction de mes fautes, j'entends : "c'est bien, elle a bien travaillé, hein ?" Je prends confiance, le sourire revient.

    Seule avec un garçon qui remplace mon maître de stage, je prends un balai en distinguant la quantité de feuilles et de poussières qui recouvrent le sol. Je pense à l'anniversaire de tout à l'heure, à l'alcool, aux gens que je verrais. Je prends ma mobylette et pars : "Je peux partir, j'ai un anniversaire"

    Il me faut du temps pour acheter les cadeaux, parcourir les rayons du magasin, les kilomètres dans le froid et la nuit...Mon père finit par m'y amener, et je sens l'excitation de la soirée qui monte dans l'estomac. On y arrive, les gens fument dehors, les gens crient, déjà...On va fêter les 18 ans d'une copine, on va s'amuser, pensais-je...

    Tout commence, le Ricard, les glaçons, les photos, les grimaces. Je me sens bien, je parle à tout le monde, qu'est-ce que c'est bien l'alcool ! Puis, on mange, on rit, je prends des photos, fais des films...et puis, je continue de rire.

    On fait un jeu...le DJ arrive à notre table. Il faut dire un prénom commençant par F, une ville commençant par F, et puis "on fait l'amour..." avec la même lettre. On trouve les deux premières mais le "je fais l'amour...", personne n'a d'idées.

    Et là, je crie "aux filles". Les gens rient aux éclats pendant que je me cache sous la table.


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  • je me suis dit : voyons, tu ne vas tout de même pas rester comme ça.

    J'ai pris un grand verre de Ricard, il fallait me trouver une idée géniale.

    J'ai commencé à travailler mais en vain, cela ne me satisfait pas, encore un problème de connexion, et que sais-je encore. Recherches avancées sur la culture dans la ville de mon stage, trois lignes, pas plus...Cela dit, je devrais prendre rendez-vous avec l'homme qui s'occupe de la culture. J'ai déjà eu à faire à lui et il ne me dit rien de recommencer...

    La pluie de ces derniers jours me donnent l'envie de m'enfermer dans un duvet. Voyons, les nuages commencent à s'échapper au loin. . Cette fois-ci, j'ouvre les yeux. Je pars...

    En mobylette ? non, j'ai bu, ça n'est pas raisonnable, si jamais je tombe...

    à pied ? en voilà une bonne idée ! Et me voilà partie à pied, dans la fraicheur de ce mois de décembre. Je pensais aux cadeaux que je pourrais acheter, aux guirlandes qui me feraient sourire dans le magasin. Je marchais dans la campagne, amusée de mes nouvelles idées.

    J'avais les mains qui gelaient et mes joues qui devenaient sûrement de plus en plus rouges. Le vent soufflait, et les nuages cédaient la place au soleil. C'était 16h30, les élèves de l'école primaire sortaient. La nostalgie de mon enfance a fait apparution. Je me mis d'abord à sourire, puis soudain, la gorge s'est mise à me piquer. J'ai accéléré le pas pour reprendre mes esprits.

    Je suis arrivée à l'endroit prévu. Ni les guirlandes, ni les gens ne me faisaient rire. Il me fallait trouver quelque chose, des cadeaux ! Je n'en offre jamais, il serait temps que je m'y mette...Non, le magasin, l'odeur des chocolats, des cadeaux, tout cet "excés" de jouets, de publicités, j'ai eu envie de sortir. J'ai croisé à ce moment, où mon esprit s'évadait encore, mes voisines qui me firent l'honneur de me ramener.

    Et ben, je papote aujourd'hui...!


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  • Le livre, enveloppé dans un papier cadeau fleurie, se perdait finalement au milieu d'un tiroir. J'ouvre précipitamment, dans un élan de gaieté et j'aperçois le livre L'art de la vie, un roman complet de 621 pages. Si je ne sais pas écrire après sa lecture, j'arrêterai. Cependant, je me demande quand est-ce que j'aurais le temps, et surtout la tête pour lire, lorsque j'aurais tout mes examens, trois heures de sommeil par nuit, des leçons pleins la tête et un rapport de stage...

    Je le lierais, c'est sûr, je remercie ma marraine que j'aime très très fort...!


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  • Quand je pars en train, j'ai le coeur qui bat vite. J'ai peur de me tromper d'horaires, de trains, de ne pas avoir de place. Dimanche, je suis partie, vite, et j'ai rejoint mon amoureuse.

    D'abord, j'étais seule dans le train bondé. J'étais entourée par une jeune fille qui tricotait en écoutant Lara Fabian, un homme effiminé qui parlait à une femme, qui est partie, il y a quelques temps aux urgences, et à qui on a mis une atèle. Et, sur ma droite, pleurait une jeune fille qui téléphonait, aux looks des années 80.

    Mon amoureuse m'a rejoint dans le train. Est née l'étincelle de bonheur. 

    Photo: j'ai voulu mettre une photo de mon appareil mais elle ne passe pas. Si vous savez comment on modifie une image ?


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