• J'ai envie de voyages, d'écriture, de sorties, de faire l'amour...Ce n'est pas si simple de travailler dès 4 heures du matin. Et puis, c'est long huit heures. Les gens regardent l'heure, crient, râlent, transpirent. On fait des choses si répétitives ; soulever, poser, mastiquer, laver, frotter, soulever, reposer...On attend la grande pause avec impatience, on attend les vacances avec impatience. On rit, on souffle, on crie parce qu'on n'entend plus rien, on attend. On regarde l'heure toutes les minutes, on la regarde même deux fois pour être sûre que l'heure qu'on voit n'est qu'une illusion. On se dit : déjà ou que ça ? On compte les heures. Pour ma part, je compte les Euros que je gagne, c'est très intéresant. Je fais des rêves. Je pense à mon Amour. Heureusement que je fais ça, sinon ça serait impossible de continuer, heureusement que le salaire est intéressant.





    Heureusement surtout que je continue mes études. ;)

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  • Dur, dur l'usine...!



    Mais c'est pour la bonne cause !




    Hop, c'est reparti pour un tour - mais avec l'estomac en vrac...

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  • Liberté me fait la tête. Parce que je lui ai dit que j'avais trouvé du travail dans une usine. Les gens appellent toujours quand il ne faut pas. Cela va être terrible, il y fait chaud, on entend rien, on reste debout 8 heures (avec une pause) et on fait les postes.



    J'avais trouvé à faire ; mon histoire, le festival, les bisous d'amoureuse partout dans les vignes, la piscine, les fiançailles d'une amie, j'avais même pris mon oiseau parce que je ne travaillais justement pas !





    Mais voilà, on m'appelle, je vais pas dire "ben non, j'ai pas envie de bosser! tout le monde me dit que c'est normal à mon âge de pas avoir de travail!" Justement mon frère m'a dit : "ne me traite pas de fainéant, toi t'as 18 ans et t'as pas de job d'été"





    Et ben, tu feras le ménage tout seul désormais !


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  • J'ai fait un cauchemar terrible. Hier soir, je repensais à un enterrement.




    Dans la nuit, je me suis retrouvée en train d'élever un chat de quelques centimètres. Je devais également laver une petite fille de quatre ans tous les jours mais mon parrain s'en chargeait. Un moment, j'ai voulu prendre ma douche. C'était un long couloir sombre et insalubre avec des douches tous les un mètres. J'étais intriguée, surtout par la présence d'une jeune fille qui restait recrovillée dans un petit escalier qui n'avait aucune issue.




    J'ai alors commencé par me doucher, nue au milieu de ce couloir sans fin. Je ne supportais plus le regard vide de la jeune fille alors je suis allée la voir malgré ma nudité.



    "Pourquoi tu es toute seule ?



    _Parce que j'ai envie d'être seule."



    Elle m'avait répondu d'un ton sec et humiliant. Je retournai donc me doucher et soudain, j'aperçus une foule de gens vêtus de noir s'avancer vers le fond du couloir. Je prenais ma douche et voilà que l'on envahissait mon petit coin. Les gens pleuraient, leur douleur semblait profonde. Au loin, j'ai vu qu'il soulevait un cadavre, mort de plusieurs jours, très laid. Il était vert, gonflé, ce n'était plus un corps ! (c'est cette image qui me reste) J'eus presque un renvoi, ma gorge se serra et je ne pus m'empêcher d'éclater en sanglot.



    Je vis la jeune fille qui s'avançait elle aussi vers la foule qui semblait la soutenir. Je compris qu'elle venait de découvrir ce cadavre et qu'il faisait partie de sa famille. J'allai vers elle :



    "Je comprends pourquoi tu m'as répondu comme ça. Tu voulais me protéger et tu as bien fait. Je ne sais pas comment j'aurais réagi à ta place, je crois que j'aurais beaucoup souffert. Aller, courage..."



    Je lui careessai le bras en guise de reconnaissance. Toujours froide, elle me lança :



    "C'est bon, je n'ai pas besoin de recevoir ce genre de discours. On me l'a déjà trop dit. Ce que tu dis ne changerait rien à ma vie, d'accord ? Je n'ai pas fait ça pour te protéger !"



    J'étais très triste de voir comment elle réagissait. J'avais seulement envie de la réconforter. Mais je répondis aussitôt :



    "Je sais ce que ça fait, j'ai véuc 3 morts ce mois-ci !"



    C'est n'importe quoi ce que je dis en rêve parfois !

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  • Il pleut à l'intérieur de la tête des gens, mais il fait soleil ici.



    Je rentre de mon épreuve de français, n'en parlons plus.


    J'ai écrit 3 heures et j'ai encore envie. Peut-être pas ici, je n'aime pas trop me dévoiler. Ce que je marque ici et là, c'est ce que je jetterais si le blog n'existait pas. Voilà, c'est une petite poubelle mon blog. J'y mets ce qui me passe par la tête.


    Il me reste seulement un oral à passer puis c'est terminé. Après ce sont les vacances.

    Demain, l'enterrement de J. Samedi, s'il y a la fête de la musique chez moi, j'irai faire un tour. Sinon tant pis.

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