• Un peu de fraîcheur...



    Une petite cigarette...



    Mon oiseau sur mon épaule.

    Manque plus que la plage, ma petite amie, des lieux à découvrir.





    Je suis ailleurs, complètement ailleurs.

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  • (Mon amoureuse est rentrée chez elle) (je rêve beaucoup actuellement)


     


    Cette nuit, je me suis encore bien amusée. Moi qui n'aime pas dormir, je dois dire que mes rêves me font vite changer d'avis !


     


    Je me promenais dans le jardin quand je découvris que j'étais accidentellement enceinte. Surprise et à la fois contente, je courus le dévoiler à mon père qui me promit de faire son possible pour que mon enfant soit "bien". J'étais enceinte de 3 mois et il me tardait de savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon. L'idée d'être à 18 ans mère me perturbait mais j'étais si heureuse que mon bonheur prit le dessus.


    Un moment, mon père vint me voir en me déclarant : "Ca y est, ma fille, tu viens de mettre un enfant au monde". Stupéfaite que ma grossesse dure seulement trois mois, je courus interrogée mon père sur le sexe de mon enfant. Il tendit un fier sourire en me disant : "c'est une fille." Je décidai comme je l'avais toujours rêvé : Elisa. J'étais dans le jardin à nouveau et je dansais, je chantais, je courais, heureuse de vivre quelque chose d'extraordinaire. Puis, je revins dans la "réalité" en demandant à mon père :


    _Où l'as-tu mis ?


    _Dans la couveuse, pour le réchauffer, répondit-il.


    Il me tendit la couveuse (bizarre) que j'ouvris délicatement. Je perçus un bout de poisson cuit en train de brûler. Je m'écriai :


    _Tu es en train de la faire crâmer, papa ! Regarde, elle est toute noire sur le dos !


    Le poisson ne m'étonnait guère.


    Peu de temps après, je me retrouvai dans un bar en compagnie d'un homme qui m'expliquait le fonctionnement spécifique de cet établissement.


    _C'est un bar pour aveugles. L'homme qui sert te roule également les cigarettes avec la machine. Dans ce bar, tu ne fais rien d'autres, on te fait tout. Et dehors, il y a une terrasse avec une vue surprenante.


    Une femme vêtue d'une seule chaussette rayée et de couleur fit son apparition. Je reconnus ma pionne (à l'internat lorque j'avais 16 ans).


    _On dirait que tu es Carole.


    _C'est moi me dit-elle.


    On sortit tous les trois sur la terrasse où une vingtaine de personnes attendaient le concert d'un DJ. J'appris que nous étions à Marseille. C'est vrai que la vue était magnifique mais au lieu de la regarder, je regardais à nouveau Carole. Je hurlai :


    _Carole ?


    _Oui c'est moi ! s'impatienta-t-elle.


    Au loin, je vis la scène du DJ et un jeune algérien se coucher dans l'arrêt de bus qui se trouvait en plein milieu de la terrasse de bar. Il dit à ses amis :


    _A Marseille, on ne peut jamais dormir !


    Je riais puis je me retrouvai seule avec Carole. Je me souviens encore de sa grossesse, de sa petite fille qui était née au mois de mai. J'étais alors fière de lui annoncer :


    _Tu sais que j'ai également une fille ! Regarde (je sors mon oiseau), c'est mon enfant et elle s'appelle Elisa.


    Surprise, elle fronça les sourcils et me déclara :


    _Ce n'est pas un enfant, c'est un oiseau.


    _Non ! répondis-je, il s'agit d'un enfant mi-homme, mi-oiseau. En fait, la gestation ne dure que trois mois et j'ai accouché il y a peu de temps. Tu comprends ?


    Et puis, j'ai dû me lever !


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  • Cette nuit a été plutôt mouvementée.




    J'étais assise en face de mes professeurs qui nous distribuaient des feuilles à remplir. Nous étions tous un peu surpris face aux choix que nous devions prendre. Il était question d'une journée où nous devions rencontrer des dames (ou plutôt des messieurs) dans différentes salles de classe. Nos professeurs nous expliquaient qu'il s'agissait de relations un peu pornograhique et qu'il fallait le faire obligatoirement. Surprise, je demandai à mes amis s'il j'avais la possibilité de choisir des femmes ? J'étais également très indécice ; je ne me voyais pas faire un cunnilingus pornographique à des femmes mais pas non plus une fellation à des hommes. Un moment, je pris la décision de cocher "pute lesbienne". C'est vrai que c'était surprenant mais je suivais les instructions avec beaucoup d'appréhension. J'avais sans arrêt l'image d'un sexe féminin écartée (oui hier, j'ai regardé des trucs, et alors ?) Avant de rencontrer ces femmes, les gens venaient me voir en me disant que c'était très mal de jouer à la prostituée mais je leur répondais que je n'avais pas le choix. C'est vrai que j'étais assez perturbée par tous ce remue-ménage autour de moi et ces insultes quotidiennes : "Espèce de pute" En plus de ça, je me rajoutai : "je suis une pute lesbienne" en regardant ma feuille où était cochée mes préférances.






    Le jour-J arriva et j'étais extrêmement stressée. Nous étions dans un lycée et les gens rentrais à plusieurs dans la salle de classe. Je me suis donc imaginée que j'aurais des relations sexuelles avec un femme devant plusieurs personnes. Apeurée, je rangeai mon oiseau dans le coffre de la voiture et l'oubliai ainsi jusqu'au lendemain. Mais durant toutes ces heures, je dus attendre dans un couloir, comme au lycée, que l'on vienne me chercher. On me donna une feuille qui me disait de me rendre à telle heure (je ne m'en souviens plus) devant la porte 18. Mon professeur (celui d'informatique) vint me voir un moment pour me dire que je pouvais me rendre devant la classe 18. J'attendis que quelqu'un sorte et lorsque j'entrai je vis une vingtaine de personnes. Mon grand-père était ici aussi. J'étais très surprise alors je m'assis devant une Noire toute rattatinée qui se moquait éperdûment d'être là. On se mit à débattre sur un sujet quelconque et quelques minutes après je pus repartir plus loin. J'étais soulagée de sortir sans être devenue une pute lesbienne !




    Je me retrouvai devant un lac où l'ami de mon frère faisait le requin. Quand on se rendit compte qu'il ne revenait pas, on voulut le chercher mais il ressortit sa tête. On alla chez moi et je parlais à mes parents et leurs amis de mon aventure extraordinaire. Je leur disais : "je m'attendais à voir des lesbiennes mais même pas !" Ma mère, gênée de mon allégresse me dit de me taire.




    Puis j'ai dû me lever !

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  • Je profite de la solitude pour me poser un peu et écrire dans ma chambre. J'ai également dû enlever tous les débris de graines que Liberté lance en élevant ses ailes dans la cage.





    Je suis maintenant impatiente de revoir mes cousins, malheureusement, il n'y aura pas celui qui a mon âge et que je commence à connaître doucement (ma timidité m'en empêchait)





    Je ne fais rien, je profite..!

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  • C'était un week-end fort intéressant dans l'art du mîme ! Nous avons marché dans les rues à la recherche de spectacles intéressants, au milieu des enfants qui pleurent, qui rient et surtout qui adorent donner des pièces aux artistes. On revenait seulement pour se nourrir rapidement, se reposer les jambes et s'occuper de Liberté qui réclame sans arrêt notre présence.





    J'ai donc fini de travailler, et je suis également satisfaite de tout ce que j'ai pu faire ces derniers temps. Il me reste quelques jours dans la solitude, et mercredi, je n'aurais plus le temps de rien. La famille nombreuse vient envahir les pièces de toute la maison pour des grillades, des nuits sous étoiles et du canoé dans de l'eau douce.





    Je vais devoir faire mon emploi du temps pour les vacances. Ce n'est pas parce que mon amoureuse est dans le train pour Paris que je ne peux pas prévoir les activités de nos prochaines semaines. En tout cas, je ne fais pas m'ennuyer !

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