• Quand on est à la montagne, ça n’est pas seulement le paysage qui nous enchante. C’est l’air, l’odeur, le sentiment de planer au-dessus et autour de ces immenses Pyrénées. On a le sentiment de voler, de vivre un rêve et tout nous émerveille. Mon amoureuse prenait des photos, je préférais me poser et observer doucement les oiseaux qui piaillaient et qui semblaient heureux. En vacances, les gens paraissent moins stressés tandis que les autres, coléreux, pressés, énervés klaxonnent, bousculent et râlent…  C’est ce que nous sommes ici, malgré la campagne, malgré l’odeur de la terre, de mes oiseaux, des chiens qui gambadent dans les chemins ; malgré la douce pluie le soir qui endort, ou le tonnerre qui résonne entre les deux plaines.

     

                Dans la tente, on oublie le confort du lit pour se satisfaire d’un matelas peu gonflé, d’un lit un peu bancal, on oublie les murs qui protègent de l’eau et du froid pour se plaire derrière ces petits toiles humides le matin. On oublie aussi les ordinateurs, les prises, les chocolatines réchauffées par le micro-onde trempées dans du lait bien chaud et crémeux. On adore les moutons qui nous observent, on adore se sentir mal, sale et aller se doucher dans de petites douches tièdes après notre journée de marche. Les douches sont méritées, notre pizza aussi. La montagne donne une idée plus jolie de ma vie, de notre vie, comme si finalement un paysage changeait les mentalités, les idées. Comme si finalement, j’avais envie de réussir ma vie dans l’éducation, comme si je voulais encore plus écrire. Un paysage, un petit séjour peut-il faire changer l’avenir ?

     

                A la montagne, plus de mamans et de papas pour nous rendre service, pour nous aider à monter la tente, la défaire, pour nous faire les courses, pour nous donner des ordres. Nous étions en totale autonomie, malgré un coup de téléphone pour me rassurer (problème de pénurie de carburant !) Mais nous avons réussi, hier nous sommes rentrés après 5 heures de route et de ballades, nous sommes rentrés fatigués, épuisés, en sueur mais heureuses de ces trois petits jours. Sans compter que nous avons les mêmes projets lointains.


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  • J'ai enfin Internet dans ma chambre, et mes examens dans 3 semaines...

    Je reviens de trois jours formidables et uniques passés à la montagne avec mon amoureuse, dans un camping...J'écrirais peut-être quelques mots sur ce petit séjour où nous avons pris un peu plus d'autonomie.


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  • C'est incroyable comme téléphoner me fait peur ; j'ai les mains en sueur, le coeur qui accélère la cadence, une douleur désagréable à l'estomac. Ca n'est pas comme les chiens, qui m'effraient un quart de seconde et qui sont sources de fuite ou de détours que personne n'oserait ! Ca n'est pas comme le noir qui me fait légèrement paniqué car mon imagination me joue des tours, et ça me plait. C'est comme une obsession, une phobie qui m'empêche d'évoluer. Malheureusement, dans ce monde, on aime téléphoner.

    Ce coup de téléphone pourrait changer mes projets d'avenir, et ça, ça me plait.


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  • Finalement, on n'a pas campé. On a préféré dormir bien au chaud dans des lits plein de couvertures et de draps qui piquent ! (les garçons disaient ça !) L'alcool est passé dans l'oesophage, l'estomac et le foie, mais surtout dans la tête. Pour tous. Le shit, pas pour moi aujourd'hui, je ne tenais plus sur mes jambes à cause de mes verres de Ricard qui me piquait mon tonus musculaire ; après m'être agitée toute la soirée, à rire, pleurer de rire et parler...On a plein d'amis, bourrée. On n'a peur de rien, on a envie de tout et surtout de sexe. J'ai fait remarqué, une fois plus sobre, qu'on faisait toujours allusion au sexe ! Et bien sûr, ma petite amie est toujours loin de mes délires, 60 kilomètres me séparent d'elle...

    Marre...Veux la voir...veux faire l'amour, oui, oui, c'est vrai...


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  • Je trouve le temps de rien faire, mais je ne trouve pas le temps d'écrire... Je ne comprends pas, ça m'exaspère. Rien ne va, ni mes écrits, ni mes lectures, ni mes cours, ni mes examens. Rien, juste l'amour. Celui qui donne une sensation étrange au coeur.

    Demain, je pars camper avec des copines de classe. On a fini la moitié de nos examens sur les 2 ans, reste le bac blanc puis les examens finaux, en juin. L'idée me donne envie de vomir, mais j'y vais. Les mains dans les poches, les cigarettes au bec pour se détendre, et hop ! Je me lance, je traverserais des mûrs entiers après. Je serais forte après le bac, invincible, invulnérable, car le bac doit bien me servir à quelque chose. Autant qu'il me change la vie.

    Mais bon sang, quand vais-je comprendre que les études servent à quelque chose ? Je change d'avis trois fois par jour. Cela dit, j'ai souvent entendu " il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis " ; je n'en serais pas une alors ? Quoique, comment savoir ? Peut-être que trop, c'est trop, et peut-être que trop tue le trop ? Je perds les pédales.

    Je vagabonde dans les champs, puis je m'enferme à double tour dans une pièce bien fraîche qui me refroidit le cerveau. Je pense aux milles et une choses prévues pour demain, et à prévoir. Les vêtements, les matelas, les lampes, les coussins, les vêtements, l'alcool surtout. Le shit, les autres s'en chargeront. Je n'ai plus envie qu'on pique mon argent pendant trois mois, et que je ne puisse pas me défoncer une seule fois.

    On lutte contre l'homophobie aujourd'hui ?


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