• demain, ça sera le train, les vacances, dans les bras de celle que j'aime, l'oubli, la cuisine, un p'tit concert ?

    Dommage que je ne possède pas Internet sur mon ordinateur portable, je n'aurais pas les nouvelles de mes préférés...snif...

    ça va me faire du bien de partir encore, je ne fais plus rien chez moi, une fainéantise m'a envahi depuis le début de la semaine...je pars oublier...je pars...vite...j'ai fait des bêtises aujourd'hui...

    au revoir...!


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  • Une sorte de petit hommage.

     

    A quinze ans, j'étais amoureuse d'une fille qui se prénommait Valérie. J'aurais tout fait pour elle. Je la regardais seulement ; on ne se parlait pas, on ne se connaissait pas. C'était bien ainsi, j'avais le bon côté de l'Amour. Il suffisait de la regarder et de s'imaginer ensemble. Je la frôlais, je la touchais, toujours très discrètement. Je gravais son prénom sur ma peau, tous les jours, tous les soirs, c'était devenu une habitude.

     

    Ça n'allait pas. Valérie était âgée, intelligente, belle et aimée. Je n'étais qu'une pauvre petite fille, triste, qui ne pensait qu'aux suicides et son homosexualité. J'écrivais sur un journal, j'étais révoltée, passionnée, déprimée...Mes seuls moments de béatitude était son regard sur moi. Nous étions internes, toutes les deux. Je la regardais à travers les hublots qui séparaient nos salles de bain. Je manquais les premières heures de cours pour la regarder rentrer. C'était une obsession, une passion, ...

     

    Je semblais vide ; complètement vide. J'étais mutilée par mes ciseaux, mes colères, mes maux...J'avais l'impression d'être un cadavre. J'étais toujours pâle, et je n'écoutais jamais personne. Je me cachais sous les bureaux. Je ne mangeais rien. Je ne travaillais plus. Je disais seulement : j'irais parler à Valérie sinon je me tuerais.

     

    J'avais décidé de mourir. Je vivais en me persuadant que tous les sentiments, tous les visages, tous les objets, je ne les reverrais plus jamais. Et puis, une amie me disait qu'il valait effectivement mieux disparaître. J'avais dans l'idée de prouver mon amour pour Valérie.

     

    Un jour de printemps, le soleil caressait mon visage. J'avais mal à l'estomac, j'avais peur. Je révisais (pour une fois), sur l'herbe, je me procurais quelques instants de bonheur, les quelques derniers, pensais-je. Valérie passa devant mes yeux. Je l'appelai et je dévoilai tout. Ne me demandez pas comment j'ai pu faire cela, je ne sais pas, une pulsion sûrement.

     

    Elle m'a ouvert les yeux. Cela n'a pas été facile d'accepter tous ces mots, ses vérités, mais elle m'a ouvert les yeux sur les belles choses. Je suis tombée sur la bonne personne. Valérie, à l'époque était mon inverse. Nous en avons conclu qu'elle était « la vie », et que j'étais « la mort ».

     

    La psy n'a jamais compris cette attachement si profond pour une fille qui portait le même prénom que ma mère. Depuis, je ne sais pas ce qu'elle est devenue...


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  • la soirée après cette "rupture" a été mouvementé. J'ai entendu au téléphone, ses pleurs et je n'avais qu'une envie depuis trois heures, c'était de dire "je me suis trompée, je ne voulais pas !" Mais je continuais à me taire, à pleurer silencieusement...

    on a fini par se retrouver à deux, de nouveau en couple. Elle me disait : "il faudra du temps pour tout recommencer, tu m'as fait mal, tu m'as quitté, souviens-toi que tu m'as quitté"

    j'ai eu un coup de folie, il fallait que j'aille la voir. Le lendemain, je suis allée chercher mes billets, peu importe le coût, je pars la voir. J'ai laissé une feuille traîner sur la table ; papa, maman, je suis à P********, ne vous inquiétez pas, je rentre ce soir..."

    Le train est parti. J'avais peur, je me sentais bien et mal. Je pensais à son visage, de nouveau sur ma poitrine, à son corps, à sa peau...Après une heure et demi de voyage, j'ai entamé les quelques kilomètres à pieds, je regardais la cathédrale qui se rapprochait de moi.

    je suis arrivée chez elle. Elle était là, dans un désordre...au téléphone, ni surprise, ni contente, ni choquée...J'en pouvais plus de désir, elle n'avait rien de charmant ce jour-là, elle était triste, elle était en pyjama...et pourtant...

    on a parlé, j'ai pleuré, j'ai regretté, je m'énervais...j'avais la peur au ventre : elle ne m'aime plus, elle me rejette...

    on avait seulement trois heures à nous deux. On a fini par faire l'amour...c'était sensationnel... J'ai repris le train, un sentiment très étrange m'a envahi, mais une fois parti, après nos pleurs et nos rires, elle a fini par me dire "je suis contente, mais c'est tout..."

    Je voudrais juste qu'elle sache que je l'aime...


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  • ce soir...c'est le bouquet...

    J'ai rompu avec ma petite amie...notez que ça faisait plus d'un an...Elle m'a énervé et...voilà !

    J'ignore si cela s'arrangera (j'aimerais) mais pour l'instant, j'ai envie de réfléchir, d'être seule, de me sentir plus libre...

    En plus, elle ne me laissait pas de messages sur le blogg...snif...

    soirée très difficile...très...


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  • J'aurais bien cru passer un excellent stage, un excellent mois, une superbe semaine...Tu parles !

    Bien qu'il n'y ait pas mort d'hommes, je tenterais de bien vite oublier ces petits soucis de la vie, qui m'envahissent au point de m'en faire cauchemarder...

    un frère adolescent qui trahit mes parents, vive les cris, les pleurs, les mots jetés à la figure, et moi qui tentent de les arrêter, de faire l'avocat de tous. En vain. (et puis, il a 15 ans, on est tous passé par là !)

    l'élaboration d'une brochure qui, j'ai bien peur, ne satisfera pas entièrement les personnes de l'association. Et mon rapport ? Ai-je fait mon rapport ? non

    et puis, mon train qui, une fois de plus s'est éloigné de son corps...

    Je pensais que j'allais m'émerveiller, comme enfant, devant les guirlandes de Noël, jouer dans ma chambre, écrire, gratter, rire, rêver à de belles choses. Mais la magie du mois de décembre, n'a vraisemblablement pas commencé...


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