• Examen blanc passé...ce soir, je vais dormir. Je n'ai rien appris hier ; c'est fou comme un simple texto peut faire de l'effet...

    ...

    Je repense aux mains d'Emeline, sa douceur absente me fait mal. Ici, je vis. Avac Elle, je ris. Avec elle, je peux boire, rire, pleurer, parler de tout. Ici, je dois me retenir, je dois rire ou pleurer en silence. Oui, même rire.

    On est tous lassé, ennuyé de nos cahiers remplis de mots qui ne veulent rien dire...tous ces termes professionnels, toutes ses phrases qui s'échappent par les fenêtres. Et puis, quelle voie emprunter l'année prochaine ?

    Le futur est mon pire ennemi...certaines fois, je me vois vivre une telle vie fantastique que mon enthousiasme en étonne beaucoup. Mais d'autres fois, j'imagine une vie si terne, si ennuyeuse que je préfèrerai partir très vite.

    Vivement que je retrouve celle que j'aime tant. Depuis quelques jours, je tiens plus.


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  • La pluie inonde la cour de lycée. Je cherche au fond de mon paquet, quelques miettes de tabac qui retiendraient mes larmes. Et puis, j'attends sagement un mot tendre de ma bien-aimée.

    Les rires ne sont plus crispés ; maintenant, les gens rient. Je trouve qu'ils oublient bien vite le chagrin ! Et puis, quelqu'un porte la vie dans la classe. J'imagine tout sagement, le petit être qui grandit. Les uns naissent, les autres meurent.

    Une amie n'était pas bien ; je l'ai senti même agressive envers moi. On m'observe de loin, me semble-t-il, et puis on fait des réflexions que j'apprécie, sur l'écriture...A chaque étude, j'écris au lieu de réviser, à chaque étude, je pense à ma vie.

    Même si mes pensées me paraissent parfois stupides, perverses, trop réfléchies...


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  • Malgré un "Bac" blanc mardi, j'ai suivi mes parents à Bordeaux dans la préparation de l'anniversaire de mes grands-parents, en juin. Une envie de fuir la réalité, mon cafard, mon insomnie. Je pensais m'y amuser un peu...

    Les rires s'enchaînaient, tandis que je pleurais derrière un mur. Je me disputais avec mon amoureuse, au téléphone. Une histoire qui paraît aussi stupide que délicate.

    Puis, l'accordéon, la musique a pris les corps pour les faire danser. L'anniversaire sera un jour inoubliable. Bientôt, avec quelques autres artistes musciens de ma famille, nous jouerons Noir Désir.

    Bonne soirée...!


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  • Petite, je vivais dans une vaste maison à étage, qui comportait un poèle à mazout. Mon père, soucieux en me voyant grandir et gambader petit à petit, construisait une belle barrière en bois.

    Je ne marchais pas encore, et un jour de décembre, pour mes 13 mois, je décidai de me lever. Il ne restait qu'à la barrière, une couche de peinture, et elle serait enfin prête. Mais ma mère cuisinait et ne me vit pas plaquer mes deux mains sur la vitre du poèle.

    Très vite, la douleur parvint à mes paumes, et d'après ma jeune mère, ce fut atroce. Elle ne savait que faire, et courut vers la pharmacie, paniquée, parmi mes pleurs et ma souffrance.

    Cet incident me laissa deux cicatrices sur les paumes, et quelques jours après, pour Noël, je marchais. En grandissant, ces cicatrices devinrent des trous, deux petits trous très surprenant. Autour de cette "horreur", d'autres peaux plissées, mais encore sensibles au toucher, parcouraient mes paumes.

    A l'école, ces "trous" suscitaient de nombreuses interrogations. Comment ? Pourquoi ? Depuis quand ?

    " C'est laid ! "

    disaient certains enfants qui hésitaient avant d'empoigner ma main, de la toucher ou de ne pas la prendre.

    Après des rendez-vous chez un spécialiste de brûlures, je décidai de ne pas changer de peau. Il était question de greffe, mais non.

    Ces cicatrices font partie de mon existence, et elles resteront ainsi.

    Du moment que mes mains peuvent encore écrire...


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  • Nouveau décès : Près de mon lycée, dans un bar, un beau-père a tué le fils de sa femme...de mieux en mieux...

    je me sens un peu en week-end car demain, nous partons au salon de l'Etudiant. J'aimerais détendre l'atmosphère de cette classe.

    Je m'ennuie. Je n'écoute rien. Je pense. J'écris.

    Seules les cigarettes senteur chocolat, permettent de sortir de cet ennui. C'est très pratique ces cigarettes en chocolat pour faire des rencontres ; elles sont toutes noires et les gens crient :

    "Ce sont des cigarettes du Sénégal ! C'est trop bizarre, lorsque tu touches tes lèvres, tu as le goût de sucre...mmh...C'est délicieux..."

    Moi, je préfère les vrais cigarettes alors j'ai tout échangé.

    Bonne soirée...bonne nuit.


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