• J'ai fait un cauchemar terrible. Hier soir, je repensais à un enterrement.




    Dans la nuit, je me suis retrouvée en train d'élever un chat de quelques centimètres. Je devais également laver une petite fille de quatre ans tous les jours mais mon parrain s'en chargeait. Un moment, j'ai voulu prendre ma douche. C'était un long couloir sombre et insalubre avec des douches tous les un mètres. J'étais intriguée, surtout par la présence d'une jeune fille qui restait recrovillée dans un petit escalier qui n'avait aucune issue.




    J'ai alors commencé par me doucher, nue au milieu de ce couloir sans fin. Je ne supportais plus le regard vide de la jeune fille alors je suis allée la voir malgré ma nudité.



    "Pourquoi tu es toute seule ?



    _Parce que j'ai envie d'être seule."



    Elle m'avait répondu d'un ton sec et humiliant. Je retournai donc me doucher et soudain, j'aperçus une foule de gens vêtus de noir s'avancer vers le fond du couloir. Je prenais ma douche et voilà que l'on envahissait mon petit coin. Les gens pleuraient, leur douleur semblait profonde. Au loin, j'ai vu qu'il soulevait un cadavre, mort de plusieurs jours, très laid. Il était vert, gonflé, ce n'était plus un corps ! (c'est cette image qui me reste) J'eus presque un renvoi, ma gorge se serra et je ne pus m'empêcher d'éclater en sanglot.



    Je vis la jeune fille qui s'avançait elle aussi vers la foule qui semblait la soutenir. Je compris qu'elle venait de découvrir ce cadavre et qu'il faisait partie de sa famille. J'allai vers elle :



    "Je comprends pourquoi tu m'as répondu comme ça. Tu voulais me protéger et tu as bien fait. Je ne sais pas comment j'aurais réagi à ta place, je crois que j'aurais beaucoup souffert. Aller, courage..."



    Je lui careessai le bras en guise de reconnaissance. Toujours froide, elle me lança :



    "C'est bon, je n'ai pas besoin de recevoir ce genre de discours. On me l'a déjà trop dit. Ce que tu dis ne changerait rien à ma vie, d'accord ? Je n'ai pas fait ça pour te protéger !"



    J'étais très triste de voir comment elle réagissait. J'avais seulement envie de la réconforter. Mais je répondis aussitôt :



    "Je sais ce que ça fait, j'ai véuc 3 morts ce mois-ci !"



    C'est n'importe quoi ce que je dis en rêve parfois !

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  • Mieux vaut resté enfermé de 10 à 22 heures avec cette chaleur. Le matin, je me lève à 6 heures pour profiter de la fraîcheur et pour suivre le cycle naturel de mon oiseau.


    Je reste ici, à rêver de ma vie. Cela n'est pas très conseillé à un âge où l'on peut faire les choses mais j'aime ça. Tiens, me dis-je, et si je faisais ceci ou cela ? J'ai remarqué cependant que ça ne touche que les choses qui ne me passionnent pas. Car mes passions, je les vis jusqu'au bout, je ne les rêve pas.




    Oui, j'écris ! Je pourrais écrire aussi mal qu'au primaire, je m'en moque ! Les passions, ça n'est pas dépasser les uns, les autres, c'est avant tout prendre du bon temps. Et c'est ce que je fais ici puisque je ne fais rien d'autre que m'occuper de mon oiseau (ce qui prend des heures) et écrire (ce qui ne me prend pas des heures car je fatigue vite)


    Enfin, tant mieux!

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  • Quand on revient d'un week-end passé avec son amoureuse (et son oiseau !), on a comme un vide autour de nous. On aura beau être entouré par les membres de la famille, les oiseaux, faire des activités, écrire, chanter, on aura la désagréable sensation d'être seule.




    C'est ce qui se passe à chaque retour. Tout est calme, le lit est calme. Personne ne me réveille la nuit pour me demander si je vais bien (lol), si je suis vivante (lol), personne ne me prend dans ses bras...C'est tout vide. Je me réveille à six heures, je me lève plus ou moins tôt, je fais le ménage à faire et puis, je compte les jours qui me séparent d'Elle.

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  • Luis Royo


    Quand on commence une journée comme ça, on ne peut qu'être attentif à toutes les beautés du monde.

    Bientôt, je serais en route avec mon oiseau vers mon Amoureuse. Ensuite, on rentrera au studio comme d'habitude, on mangera puis débutera 5 jours de folies.

    Des concerts, des feux d'artifice, du monde dans les rues, du "coucounage" d'oiseau, des bisous, des baisers, de l'Amour, ...

    Quand je me lève comme ça, c'est fantastique.

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  • Liberté est le prénom de mon animal de compagnie...






    Pour une fois, j'ai réussi à convaincre mes parents. Nous avons une vingtaine d'oiseaux et j'ai "enfin" le mien, celui que je vais tenter (puisque je n'ai pas de travail, faut bien que je m'occupe) d'apprivoiser.







    Il est tout apeuré contre les parois de la cage. Mais je lui fais confiance.




    J'ai toujours aimé les oiseaux. Je me souviens que dans mon enfance, je m'asseyais sur la terrasse avec mon père. C'était le soir et les oiseaux nous frôlaient. Mon père m'apprenait tout d'eux ; leurs espèces, leurs façons de s'alimenter, leurs "mode de vie" Je me passionnais pour les hirondelles car elles partaient dans des pays chaud l'hiver. C'est d'ailleurs ma première histoire que j'ai offert à l'ensemble de ma famille " les hirondeaux et les hirondelles" Je me souviens très bien de cet écrit qui n'a fait que confirmer ma passion.




    On me dit souvent que si j'étais un animal, je serais un oiseau. Un jour, j'ai voulu savoir ce qu'ils voyaient alors j'ai fait du parapente (génial) Alors il fallait bien que mon oiseau se nomme "Liberté" (prénom choisi par mon Amoureuse et moi)



    Voilà

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